Bientôt l’étiage permanent !
Quelques mots sur la rivière OURCQ avant d’arriver au sujet qui fâche !
L’Ourcq c’est environ 87 km d’un lit qui serpente sur 3 départements : L’Aisne (sa source), l’Oise et la Seine et Marne (sa confluence avec la Marne se situant au lieu-dit le bouchy).
Jadis – j’avoue ne pas avoir connu cette période… - son cours était en partie navigable et de son ancien caractère de navigabilité, elle a gardé un statut particulier, celui de la «domanialité» qui a exonéré le riverain de la servitude du «marchepied» permettant son entretien.
C’est la ville de PARIS qui détient les « droits d’eau » pour alimenter le canal de l’Ourcq. Un système de vannage prélevant l’eau nécessaire au canal à MAREUIL sur OURCQ.
En 1985, un syndicat fut créé : Le Syndicat Intercommunal pour l’aménagement et la gestion de la rivière OURCQ.
Deux associations se partagent le «droit de pêche» en Seine et Marne : L’épinoche Crouycienne et le Gardon Rouge Lizéen.
Aujourd’hui, les «costumes, cravates, Bexley» de PARIS, oui ces gentlemen-farmers veulent «rendre son cours naturel à la rivière OURCQ en supprimant les vannages entre CROUY sur OURCQ et LIZY»! Bien évidemment, celui de MAREUIL restera pour les parisiens ! Je continue à croire que nous marchons sur la tête ! Croyez-vous, gentilshommes, gentes dames que cette démesure rendra à cette rivière son cours naturel ? Vous êtes bien des citadins et nous des péquenauds, des rustres, des ploucs, des pécores ! La grande différence entre vous et nous, c’est que campagnard averti nous connaissons l’hydrographie, la faune, la flore mieux que vous ! L’air de la campagne vous sied quand vous ne respirez pas les effluves insupportables (de boue, de vase, de déjection en tout genre) qui altère votre odorat subtil au «vosne romanée conti» lors de vos ballades au bord de l’eau. Il est certainement vrai que les bords de l’Ourcq vous sont inconnus ! «C’est où ?» Non, ce n’est pas tout ! Et oui, de cette décision inique, vous allez transformer cette magnifique rivière en un ru ! Ce sera l’étiage permanent ! Fini d’aller taquiner le goujon ! Vous préférez la lotte ! Les poissons d’eau douce n’agacent pas vos papilles ! Dommage !
Alors ouvertement, je soutiens l’action entreprise par le
Pendant que j’y suis, une pierre dans l’eau qui ne fera pas ricochet : Que deviendront les deux bras (déjà manchots… en eau vive) de l’Ourcq à LIZY ?
Envisagerait-on l’élevage des ragondins pour les fourrures «bon marché» des péquenaudes ?
Quand curera-t-on les lits devenus cône de déjection ? (photos jointes !)
Et bien, quand le cours d’eau sera devenu filet… bonjour les odeurs, les moustiques ! Ils le sont déjà !