Didier Mary : ô rage...

Le réveil ce matin, n'a pas été celui des grands jours mais plutôt de la gueule de bois.

La communauté de communes a donc tranché.

En se dotant d'une pyramide dont il ne savent pas quoi faire et qui va nous coûter en entretien et chauffage des sommes d'impôt locaux et de taxes foncières du plus bel effet quand il nous faudra passer à la caisse. 

Hier soir l'affaire s'est vite bâclée. De débat il n'y en eut pas. Le Président et son bureau ont poliment écouté les délégués expliquant qu'ils ne voulaient pas qu'ils vendent puisqu'ils ne verraient pas de retour significatifs en prime de licenciement. Mais les propriétaires terriens majoritaires de la communauté n'en n'ont rien à faire.

Rares ont été les Maires ou leur délégués réfractaires à cette prise de décision. Il faut dire, aussi, que le Préfet aurait menacé de prison, parait-il, ceux qui rechigneraient. 

Une fois que la décision de cette vente fut prise, les salariés et les représentants du Front de gauche de Lizy quittèrent la salle et tinrent conseil dehors, devant la salle de réunion sous l'oeil de la Gendarmerie.

La colère était palpable. Abattus certes, mais aussitôt la colère remontait contre ces nantis qui se foutaient du monde ouvrier.

Que faire maintenant après cette gabegie démocratique ?

Les délégués vont vite se réunir et on saura alors quelle forme prendra la lutte engagée déjà depuis bien trop longtemps.

Et nous Front de gauche de Lizy, nous remercions monsieur le Maire de Tancrou Mr Tronche qui nous prêta une salle qui nous a permis de pouvoir réunir nos camarades du Parti de gauche dont Guillaume Quercy et Solange Blai-Perrin du bureau National du Parti de gauche, du Parti Communiste, venus pour préparer la réunion de Germigny. 

Le Front de gauche continuera donc à se mettre au service des délégués car la lutte n'est pas finie.