À la primaire UMP, Alain Juppé battrait largement Nicolas Sarkozy lors du 2nd tour

Alain Juppé battrait Nicolas Sarkozy (55-45%) au second tour de la primaire UMP de 2016, même si l'ancien président très apprécié des sympathisants de son parti, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié dimanche.

55% des sondés qui "comptent voter à la primaire" voteraient pour l'ex-premier ministre, contre 45% pour l'ancien président. 58% des sympathisants UMP voteraient pour Sarkozy, 42% Juppé. Celui-ci devance largement Sarkozy auprès des sympathisants UDI qui comptent voter à la primaire (80%-20%).

Au premier tour, Sarkozy obtiendrait 39% (-6% par rapport à avril), Juppé également 39% (+4), Bruno Le Maire 12%, François Fillon 5% et Xavier Bertrand 3%. 53% des sympathisants UMP voteraient pour Sarkozy, 32% Juppé. Les sympathisants UDI voteraient eux pour le maire de Bordeaux à 67%, 24% pour Le Maire et 9% pour Sarkozy.

Juppé en meilleure position pour la présidentielle

66% des sondés disent "préférer" le maire de Bordeaux, 30% le président de l'UMP et 4% ne se prononcent pas. 91% des sympathisants de gauche préfèrent Juppé, 8% Sarkozy. Par contre, 52% des sympathisants de droite (59% des sympathisants UMP) ont une préférence pour Sarkozy, contre 45% de sympathisants de droite (40% des sympathisants UMP) qui penchent pour Juppé.

Si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche, avec autant de candidats qu'en 2012, Marine Le Pen obtiendrait 30%, Nicolas Sarkozy 25% et François Hollande 17%. Si Juppé est candidat, il arriverait en tête avec 34%, devant Marine Le Pen 31% et François Hollande 16%.

En cas de second tour Juppé-Le Pen, le maire de Bordeaux l'emporterait avec 67% contre 33% pour la présidente du FN. Sarkozy gagnerait lui avec 59% des voix, contre 41% pour Mme Le Pen. Sarkozy l'emporterait aussi face à Hollande, à 58% contre 42%. Juppé obtiendrait lui 71%, contre 29% pour l'actuel chef de l'Etat.

Sondage réalisé les 21 et 22 mai sur internet auprès d'un échantillon représentatif de 911 personnes inscrites sur les listes électorales (méthode des quotas).