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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
17 mai 2015

Réforme du collège : Najat Vallaud-Belkacem dénonce des «mensonges éhontés»

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La ministre de l’éducation accuse la droite d’«enfumer l’opinion publique», tout en reconnaissant des «défauts» dans des projets de programmes.

La réforme du collège est «nécessaire et indispensable». Dimanche 17 mai, la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, a défendu bec et ongles son projet lors du «Grand Rendez-Vous» Europe 1-i-Télé-Dailymotion-Le Monde. En réponse aux nombreuses attaques, la ministre a dénoncé «un matraquage fait de désinformation (…), de malhonnêteté intellectuelle» concernant le contenu des nouveaux programmes. Elle a notamment fustigé la droite, l’accusant d’«enfumer l’opinion publique».

La veille, continuant l’offensive musclée de l’opposition contre cette réforme, Nicolas Sarkozy avait critiqué une «volonté de détruire ce qui fait le génie français». Bruno Le Maire avait, de son côté, décrit dans les colonnes de Libération une réforme qui «nivelle au lieu de tirer vers le haut».

«Cette réforme du collège, ce n’est pas cela», a matraqué la ministre dimanche matin. «Evidemment, les Lumières seront obligatoires», a-t-elle assuré, en réponse aux critiques. L’islam enseigné au collège ? «Ce n’est pas vraiment une nouveauté, a-t-elle expliqué. On trouve trace de l’islam obligatoire dans les programmes du collège depuis 1957».  Le renoncement à la chronologie ? «Au contraire, elle est de retour de façon très claire».

«Mensonges éhontés»

Interrogée sur l’expression de «pseudo-intellectuels» qu’elle avait employée à l’égard de certains opposants à la réforme, Najat Vallaud-Belkacem a admis s’être échauffée, tout en critiquant les personnes, au «nombre très limité», à qui cette formule était adressée :

«Pardonnez-moi de sortir de mes gonds quand j’entends des mensonges éhontés. L’expression s’adresse à ceux qui dans la presse prétendent que la réforme est faite pour faire disparaître le latin et l’allemand et les remplacer par des cours d’improvisation».

La ministre a toutefois reconnu «des défauts dans les projets actuels du Conseil supérieur des programmes, notamment cette question de l’obligatoire et du facultatif qui a pu créer des ambiguïtés, qui doivent être levées». Avant d’affirmer que «les textes relayés dans la presse, notamment sur l’histoire, sont une ébauche, qui vont faire l’objet d’une consultation auprès des enseignants».

Dans une tribune publiée sur le site de Libération, dimanche soir, Manuel Valls a lui aussi, dénoncé les «contrevérités» diffusées sur cette réforme, défendant un texte porté «avec courage et sens du politique» par sa ministre.

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