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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
19 février 2015

Motion de censure : "Hollande devrait dissoudre l'Assemblée", estime Fillon

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L'ancien Premier ministre François Fillon a estimé jeudi que la "logique" commanderait au président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale.

Tout en justifiant le dépôt par l'opposition d'une motion de censure après l'article 49-3 brandi par Manuel Valls sur la loi Macron, François Fillon a estimé que la "logique des institutions" commanderait à François Hollande de dissoudre l'Assemblée nationale.

"On a un président de la République qui a été élu sur un mensonge: +il n'y a pas de crise+; qui pendant deux ans et demi a mis en oeuvre une politique économique désastreuse qui a bloqué tous les moteurs de la croissance, qui nous envoie aujourd'hui un ministre dit libéral qui nous explique que le problème de l'économie française, c'est les notaires et les autocars. Il n'arrive pas à convaincre sa majorité et il faudrait que nous, nous lui apportions son soutien", a résumé ancien Premier ministre, François Fillon, jeudi sur France Inter.

"La logique des institutions, c'est qu'il y ait une motion de censure à l'Assemblée nationale. La logique serait d'ailleurs que le président de la République, soit change radicalement de politique, soit qu'il accepte de retourner devant les électeurs avec une dissolution de l'Assemblée", a développé le député de Paris.

Ce n'est pas la première fois que ce dernier appelle le président à dissoudre. Dans une tribune publiée en septembre dernier par Le Monde, il avait déjà lancé : "La dissolution ? J'ai dit qu'elle devenait maintenant une option possible et peut être même nécessaire tant ce quinquennat tourne mal".

Retournez devants les électeurs

Mais pourquoi, hormis quelques députés, l'UMP ne soutient-elle pas la loi Macron réputée libérale? "On ne peut pas accepter d'être complices d'une politique économique qui conduit le pays à la catastrophe", a répondu l'élu UMP. "C'est pourquoi je dis au président de la République: ou bien retournez devant les électeurs et demandez-leur leur avis sur la majorité, ou alors acceptez l'idée d'un agenda national" qui supposerait "qu'on se mette autour d'une table et qu'on discute de trois ou quatre réformes économiques indispensables pour lesquelles il pourrait y avoir une majorité de circonstance".

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