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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
26 novembre 2014

Nicolas Sarkozy s'explique sur les sifflets contre Alain Juppé

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Sarko 63

A quatre jours du verdict des militants qui choisiront, samedi, le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy s'est exprimé, mardi 25 novembre, pour justifier son attitude lors de son meeting à Bordeaux.

Le candidat à la présidence du parti n'était pas intervenu lorsque ses partisans ont sifflé Alain Juppé, maire de Bordeaux et adversaire de M. Sarkozy dans la bataille pour représenter l'UMP à la présidentielle de 2017, alors qu'il prenait la parole à la tribune. Un scénario peu apprécié par les membres du parti.

Un silence que l'ancien président de la République justifie par le fait qu'il n'est pas  si aisé d'interrompre une salle de 5 000 personnes qui manifestent leurs désaccords sincères et spontanés avec l'orateur», explique-t-il dans une interview au Figaro«Je n'aime pas qu'on siffle l'un ou l'autre d'entre nous (...) mais je ne serai pas celui qui ferait taire les adhérents de l'UMP», a-t-il encore lancé en meeting à Boulogne-Billancourt, mardi soir. 

«J'AURAIS ÉTÉ SIFFLÉ MOI AUSSI»

«Au reste, ce n'est pas Alain Juppé qui a été sifflé, c'est ce qu'il a dit», ajoute M. Sarkozy dans Le Figaro. Le maire de Bordeaux avait été hué au moment où il demandait «un rassemblement de la droite et du centre» et évoqué une «primaire ouverte» en vue de la présidentielle de 2017.

«Si j'avais dit la même chose, j'aurais été sifflé moi aussi», assure l'ancien président.

«Beaucoup – en Aquitaine peut-être plus qu'ailleurs – ont été ulcérés par le fait que François Bayrou se mobilise pour faire élire François Hollande puis utilise les voix de la droite pour devenir maire de Pau».

«Je le redis : les primaires auront lieu, que personne n'en doute ou ne cherche à en faire un sujet de polémique, a réaffirmé M. Sarkozy. Elles auront lieu en 2016. Elles seront ouvertes, car des primaires qui ne seraient pas ouvertes se résumeraient à un vote interne».

FAVORABLE À LA SUPPRESSION DE L'ISF

Dans son interview au Figaro, l'ancien président de la République se dit par ailleurs favorable à la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune.

Selon lui, «il faut désidéologiser le débat fiscal français».

«La seule question est de savoir si l'on opte pour une fiscalité pragmatique qui nous permettra de lutter à armes égales avec les autres, notamment nos voisins européens».

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