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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
10 septembre 2014

Juppé désigne Sarkozy comme son «principal concurrent»

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Dans un entretien à «Valeurs actuelles», le maire de Bordeaux esquisse ses différences avec l'ancien président en vue de la présidentielle 2017.

Alain Juppé, candidat à la primaire UMP pour 2017, affirme que Nicolas Sarkozy est «son principal concurrent», dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles, daté du 11 au 17 septembre. «Je n’ai jamais attaqué Nicolas Sarkozy, je défends son bilan, j’ai une longue histoire avec lui, j’ai beaucoup d’estime pour lui, je crois qu’il en a aussi pour moi. Mais je souhaite mener un combat, le mot n’est pas guerrier, disons une compétition, sur des questions de fond, sans animosité contre quiconque», affirme Juppé.

Selon l’ancien Premier ministre, ce qui le différencie de l’ex-président, c’est qu’il «croi(t) moins aux ruptures brutales et davantage à l’esprit de rassemblement et d’apaisement [...] Pour réformer la France, il faut d’abord éviter les clivages inutiles», insiste-t-il. «Nous aurons, le moment venu, des débats de fond», ajoute Alain Juppé, alors que le retour de Nicolas Sarkozy est attendu dans quelques jours.

Le maire de Bordeaux, qui devance l’ancien président chez les Français de droite dans plusieurs sondages, affirme qu'«une primaire ouverte à tous les sympathisants de la droite et du centre, à tous les partisans de l’alternance républicaine» est «absolument indispensable».

«Si nos légitimes compétitions ne sont pas soldées dans le cadre de la primaire, elles se cristalliseront au premier tour de l’élection présidentielle, avec un risque majeur que le candidat de notre famille soit absent du second tour. Je crois aussi que cela correspond à une aspiration profonde de nos électeurs, qui n’ont plus envie de se voir imposer un candidat par la décision d’un parti politique mais qui désirent participer au choix», explique-t-il. «Mon credo reste le triptyque "apaisement, rassemblement et réformes bien préparées"», ajoute Juppé, qui se définit «certes comme libéral, mais aussi social et gaulliste».

Interrogé par ailleurs sur l’hypothèse d’une dissolution, le maire de Bordeaux affirme : «Je ne crois pas à la dissolution car je ne crois pas aux vertiges suicidaires des députés socialistes. Aujourd’hui, des élections législatives anticipées seraient à coup sûr une raclée mémorable pour le PS, parce que le rejet du président de la République et du gouvernement est profond».

«Je ne sais pas ce que ferait l’UMP en cas de cohabitation, et voudrais d’abord réfuter l’argument de Mme Le Pen qui laisse croire, au motif que certains d’entre nous se sont prononcés contre la cohabitation, que nous ne serions pas prêts à gouverner. C’est faux !», assure-t-il.

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