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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
4 septembre 2014

Sarkozy et Copé, le grand pardon

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C'est l'heure des grandes retrouvailles ? Selon nos informations, Nicolas Sarkozy s'apprête à recevoir dans les tout prochains jours une personnalité qu'il n'avait pas vue depuis des mois et avec qui il était très en froid : Jean-François Copé ! Leur dernière rencontre remonte au 23 mai, à l'avant-veille des élections européennes, peu avant la démission contrainte de Copé de la tête de l'UMP face au scandale Bygmalion.

Cette affaire de surfacturations pendant la campagne de 2012 avait eu raison de leur relation, déjà compliquée.

Car malgré ses dénégations répétées, Sarkozy reste persuadé que le maire de Meaux l'a «volé», comme il dit, et qu'il était au courant des malversations avouées par Jérôme Lavrilleux, l'ex-bras droit de Copé. Ce n'est pas tout. Hier, Sarkozy a discrètement reçu un autre homme qui le défie : Alain Juppé. L'ancien Premier ministre avait surpris en annonçant le 20 août, en pleine torpeur estivale, sa candidature à la présidentielle de 2017. Ce qui avait été interprété comme une façon de prendre Sarkozy de vitesse. Bref, s'il fallait encore un signe que l'ancien locataire de l'Elysée est déterminé à reprendre les commandes de son parti, le voilà !

Avant d'annoncer sa candidature, il entend rassembler autant que possible sa famille politique, en passant outre les vieilles rancoeurs. «C'est indispensable qu'il s'engage. L'UMP, ce n'est qu'un bloc de haine», décrypte un fidèle, qui assure qu'il «tendra la main» aux «fidèles comme aux félons». «Pour redresser le pays, il faut commencer par refonder l'opposition», appuie Brice Hortefeux. Côté calendrier, l'ancien président, qui a pris la décision de se lancer, se donne encore quelques jours pour l'annoncer. «Autour du 20 septembre, ce serait bien», précise un proche. Cette semaine, il a beaucoup reçu : Jean-Pierre Raffarin, le coleader de la Droite forte Guillaume Peltier, Hervé Mariton, ses ex-ministres Nathalie Kosciusko-Morizet ou Laurent Wauquiez.

A certains, il a posé la question : «Tu crois que je dois aller à Nice» ? Ce week-end, le maire Christian Estrosi y organise un «Campus 2014». Sarkozy adore cette ville et sait qu'il serait ovationné par les militants. Mais il hésite. «C'est un peu trop tôt et... c'est la Côte d'Azur», doute un de ses partisans. En clair, trop bling-bling ? L'ex-président entend en effet revenir sur une ligne «populaire», au-delà des clivages partisans, pour parler d'abord aux Français et pas seulement à son camp. Il reste, à cet égard, un fervent partisan du référendum. Une idée qu'il devrait bientôt ressortir...

La Caricature de Daniel Hue

Sarko - le grand pardon

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