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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
31 août 2014

Les déclarations de Valls en clôture de l'université d'été du PS

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Les principales déclarations du Premier ministre Manuel Valls dans son discours de clôture de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle.
"J'AIME LES SOCIALISTES"
- "Je connais bien les débats qui peuvent agiter notre parti, je les respecte pour y avoir moi-même participé. Et c'est pour tous ces débats, ces discussions, ces confrontations, ces universités d'été (...) que j'aime les socialistes".
- "Mais faisons attention aux choix des mots, à nos attitudes, à nos comportements, à la manière dont nous nous adressons les uns aux autres".
- "Je connais nos réflexions permanentes sur nos positionnements, ou notre ligne idéologique : Parti socialiste, parti social-démocrate... Elle est utile. Mais avoir des débats entre nous ne doit jamais nous détourner des Français".
HOLLANDE ET LE NOUVEAU GOUVERNEMENT
- "Le chef de l'Etat mérite le respect de tous, il mérite notre affection, il mérite notre loyauté, il mérite notre soutien parce que c'est grâce à lui, c'est grâce à son engagement, c'est grâce à son élection, que nous pouvons aujourd'hui gouverner (...) Je vous demande, au-delà des questions naturelles, au-delà des débats, de dire et de proclamer, oui, notre soutien et notre affection au chef de l'Etat".
- "Quand on est ministre, quand on est parlementaire, le sens de l'Etat appelle la maîtrise de soi ; la maîtrise collective aussi",
- "Il n'y a pas d'un côté la gauche qui gouverne et de l'autre la gauche (...). La gauche n'est pas entrée au pouvoir par effraction, elle est là pour changer et répondre aux attentes de nos concitoyens".
- "J'ai entendu, depuis quelques jours, de nombreuses réactions, de nombreux commentaires, sur un jeune ministre (Emmanuel Macron, ndlr) qui venait d'être nommé... Des commentaires avant même qu'il n'ait eu le temps de faire ses preuves. Mais j'aurais aimé, qu'à l'unisson, nous nous félicitions davantage que la République ait su reconnaitre les compétences, le travail, l'engagement. Et notamment en confiant, pour la première fois, à une femme, elle aussi jeune, Najat Vallaud-Belkacem, cette lourde mission d'être à la tête du ministère de l'Education nationale".
PAS D'AUSTÉRITÉ
- "Quand nous créons 60.000 postes dans l'Education nationale (...) nous ne faisons pas de l'austérité".
- "Quand nous préservons les missions du budget de la Culture pour la création et le spectacle vivant, nous ne faisons pas de l'austérité".
- "Quand nous créons des postes de policiers et de gendarmes (...) nous ne faisons pas de l'austérité".
- "Quand nous créons des postes dans la Justice, la pénitentiaire (...) nous ne faisons pas de l'austérité".
- "Quand nous agissons avec les emplois d'avenir (...), nous ne faisons pas de l'austérité".
- "Quand nous augmentons le RSA de 10%, quand nous mettons en place un grand plan de lutte contre la pauvreté, nous ne faisons pas de l'austérité".
- "Quand nous augmentons l'allocation de rentrée scolaire (...) nous ne faisons pas de l'austérité".
- "Quand nous augmentons les bourses pour les étudiants, nous ne faisons pas de l'austérité".
LES ENTREPRISES
- "La nation a consenti un effort nécessaire et c'est donc maintenant aux chefs d'entreprise, parce que nous créons un début de confiance, de faire preuve de patriotisme économique, sur les salaires, en embauchant, en formant, en investissant",
- "Je le réaffirme ici, simplement et clairement, car je ne veux pas de faux débats, il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures, pas de remise en cause de la durée légale du temps de travail".
LE DÉBAT EN EUROPE
- "Tous les pays doivent prendre leurs responsabilités. Et l'Allemagne ne peut pas échapper aux siennes. Elle aura aussi besoin d'une relance"
- "La position du Président de la BCE aujourd'hui, c'est celle que nous défendons. C'est celle portée depuis deux ans par le Président de la République. C'est celle qui est prônée par de nombreuses institutions internationales, par des économistes".
L'INTÉGRATION
- "Ayons le courage de dire que 30 ans de politiques d'intégration, destinées à des populations choisies pour leurs origines, ont fait fausse route. Moi, je ne connais que les politiques de citoyenneté. Celles qui font que, peu importe ses origines, sa couleur de peau, que l'on ait des ancêtres en France ou qu'on y réside depuis peu, on puisse être un citoyen à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs".
vdr/bma
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