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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
21 mars 2014

Tribune de Sarkozy : il est «pris par une forme de rage», selon Valls

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C'est l'affaire de trop pour Sarkozy. Trois jours après la publication dans la presse d'écoutes de ses conversations avec son avocat, l'ancien président de la République est sorti de sa réserve politique instaurée au lendemain de sa défaite en mai 2012. Dans une longue tribune dans le Figaro ce vendredi, il se défend et riposte avec virulence sur plusieurs des sujets qui lui valent d'être ou d'avoir été dans le collimateur de la justice : les écoutes dans le cadre d'une enquête sur un possible trafic d'influence, mais aussi le financement de sa campagne, l'affaire Karachi, l'affaire Bettencourt.

Ce sont bien les écoutes téléphoniques installées depuis huit mois par la justice, qui mettent hors de lui l'ex-Chef de l'Etat. Selon lui «des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent». Il n'hésite pas à comparer ces méthodes aux «activités de la Stasi» (police politique de l'Allemagne de l'Est). Un parallèle qui suscite la colère de la gauche depuis jeudi soir.  «Toute comparaison avec des dictatures est forcément insupportable», a réagi  François Hollande.

8h58. «Un texte sensible» pour Marie-Anne Montchamp.  La tribune de Nicolas Sarkozy est «un texte sensible, courageux, qui souligne  sa conscience républicaine à vif, face aux hurlements et trépignements de vanité», écrit l'ancienne ministre UMP sur Twitter. En lisant ça, Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées, se demande si «les Villepinistes ont perdu la mémoire».

8h46. George Fenech (UMP) dénonce la «responsabilité» et l'«impuissance» du Président de la République. «Je vois dans la réponse de Hollande à la saine et légitime réaction de Sarkozy un double aveu de responsabilité et d'impuissance», écrit sur Twitter Georges Fenech, député du Rhône, et conseiller politique de l''UMP chargé de la réforme pénale. Le Chef de l'Etat avait déclaré jeudi soir depuis Bruxelles : «Laisser penser que notre pays, notre République puissent ne pas être fondés sur les libertés, c'est introduire un doute qui n'a pas sa place, et toute comparaison avec des dictatures est forcément insupportable».

8h35. Sarkozy est «irresponsable», selon Bartolone. Au micro de BFMTV/RMC, Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, juge que l'ancien Chef de l'Etat est «irresponsable» quand il «ose évoquer la Stasi» dans «ce brûlot insupportable».

8h22. Valls : «Sarkozy est pris par une forme de rage» «J'ai le sentiment en lisant ce texte que Nicolas Sarkozy, pris par une forme de rage, veut tout détruire pour se protéger, se protéger de quoi, je ne le sais pas, c'est à la justice de le dire», déclare le ministre de l'Intérieur sur Europe 1, qui «éprouve un malaise» devant «ces «paroles de division, de confusion». «On ne peut pas comparer la France à une dictature, on ne peut pas comparer la police et la justice française à la Stasi, on ne peut pas mettre en cause les magistrats».

8h20. Guaino parle de «totalitarisme». «Quand on se met a écouter tout le monde à tort et à travers, vers quel type de société se dirige-t-on ? Sinon vers une société où il n'y a plus de sphère privée. Et ça s'appelle comment une société où il n'y a plus de secret des correspondances ? Ca s'appelle le totalitarisme. On y va», déclare Henri Guaino.

8h18. Guaino : Sarkozy défend son «honneur». «La tribune de Nicolas Sarkozy n'est pas une erreur : c'est l'expression d'un homme dont l'honneur est traîné dans la boue», confie le député UMP Henri Guaino sur Europe 1.

8h15. «Un écran de fumée», selon Emmanuelle Cosse. La patronne d'EELV juge sur France Info que Sarkozy a créé «un écran de fumée devant la réalités des enquêtes». Elle fustige la comparaison avec la Stasi : «des gens sont morts parce qu'ils ont été surveillés, manipulés par la Stasi». «De quoi on parle ! Il y a quand même eu des victimes» de la police politique de la RDA. «Je suis abasourdie».

8h08. Sarkozy doit être «un justiciable normal». Invité de Sud Radio, Pierre Laurent,  secrétaire national du PCF indique que si Nicolas «Sarkozy veut être un citoyen normal, alors alors il doit être un justiciable normal».  Selon lui, il «est dans l'outrance pour détourner l' objet du débat».

8h03. «Stupeur» d'EELV devant une «attitude pyromane». Dans un communiqué, la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse et le porte-parole Julien Bayou assurent avoir pris connaissance «avec stupeur de la violence de la charge de l'ancien président contre les institutions qu'il était encore il y a peu en devoir de protéger et faire respecter». «Il ne fait qu'attiser un peu plus le vent mauvais de la défiance envers nos institutions, cette attitude pyromane est proprement irresponsable, indigne de la charge qu'il a occupée pendant cinq ans».

7h54. Mélenchon dénonce «l'indignation à géométrie variable». Le coprésident du Front de gauche évoque «l'indignation à géométrie variable» de Nicolas Sarkozy en prenant pour exemple l'espionnage mis en place par les Etats-Unis de ses pays alliés. «Ca ne lui tire pas une larme», fait remarquer Mélenchon.

7h52. Mélenchon : la comparaison avec la Stasi «n'est pas crédible». Les écoutes, «ce sont des démarches judiciaires dans le cadre de la loi». Mélenchon ajoute : «cette loi qui permet ce genre d'inquisition, c'est lui (Sarkozy) qu'il l'a fait voter».

7h50.  Mélenchon : «Une lettre de guerre».La tribune de Nicolas Sarkozy «est une lettre de guerre, de bataille politique» estime Jean-Luc Mélenchon sur RTL.

7h49. Sapin : «C'est du Berlusconi». «Aujourd'hui c'est du Berlusconi à quoi nous assistons, c'est-à-dire de la grande gueule contre les institutions. Ce n'est pas comme ça qu'on peut donner une belle image de la France», déclare Michel Sapin.

7h48. Sapin : 
«Une sorte de coup d'Etat verbal». Sur Itélé, le ministre du Travail juge la tribune de Nicolas Sarkozy comme «une sorte de coup d'Etat verbal». «C'est insupportable» quand  il «met en cause un juge». Selon lui, «la procédure légale d'écoutes, c'est l'application légale d'une loi de 2004 qu'il a lui même voté». Il emploie le terme de «malfrat».

7h10. Sarkozy menace.
«A tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu'ils soient assurés que la meilleure façon de l'éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement... au fond, comme un citoyen normal+!», écrit-il dans sa tribune, après l'avoir débutée en affirmant qu'il n'éprouve «nul désir de s'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays».

6h42. Des méthodes «de la Stasi». «Aujourd'hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu'elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n'est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l'endroit de ses opposants. Il s'agit de la France».

6h30. Sarkozy vise l'exécutif derrière cette affaire. «j'apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois (…). Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui sont les destinataires!», écrit Nicolas Sarkozy dans sa tribune.

6h25. Sarkozy n'accepte pas «d'être en dessous des lois». «J'accepte tous les combats à condition qu'ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu'aux coups tordus et aux manipulations grossières», dénonce-t-il. «Je n'ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais je ne peux accepter d'être en dessous de celles-ci.(...) Des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent».

Le coup de gueule de Daniel Hue

N'est-ce pas en janvier 2006 que Nicolas Sarkozy a déclaré en privé avoir envie de "pendre à un croc de boucher" Dominique de Villepin, qu'il accusait d'être à l'origine de faux listings.

Dominique de Villepin 01

hier, Nicolas Sarkozy a osé s'émouvoir en écrivant «Aujourd'hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu'elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n'est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l'endroit de ses opposants. Il s'agit de la France».

En matière de méthodes à la Stasi, il semble qu'il en connaît un rayon avec son croc de boucher !!!

L'information de Daniel Hue le Crouycien

Encore mieux

Rappel historique :
C'est aussi exactement ce qu'Hitler a souhaité et fait exécuter pour les conjurés du dernier complot de 1944 ("l'attentat du 20 juillet")... Les sept condamnés par Roland Freissler, juge, nazi et président du Tribunal du Peuple ont été pendus à des "crocs de boucher" après le procès des 7 et 8 août 1944... parmi eux le général von Witzleben qui tenait des deux mains ses culottes...

"Stasi", "nazi", il y a des noms qui se terminent en ZI qui deviennent insupportables à entendre...

La Caricature de Daniel Hue

Apocalypse Sarko

Nicolas Sarkozy - Erich Honecker

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