Petite revue de presse locale dans le nord 77

Les mauvaises langues sont partout et toujours prêtes à sévir. Les mauvaises langues ne vont pas sans la mauvaise foi.

Prenons l'exemple de la campagne électorale pour les prochaines municipales de mars 2014.

On ne peut pas dire que la presse locale nous harcelle et nous sature de propagande et encore moins qu'un candidat serait favorisé par rapport à un autre.

Rien à voir avec le passé récent, celui qui est décrit justement dans un article du journal LA MARNE, édition du 20 janvier 2010 (voir ci-dessous).

Des mauvaises langues y affirmaient que, à une époque, "le journal était considéré comme totalement inféodé à Copé".

Et plus loin qu’"un ancien journaliste se vante un peu trop d'entretenir les meilleurs rapports avec l'édile, les deux couples se reçoivent, leur ainés sont du même âge...".

Plus loin encore : "le soir de bouclage, il n'est pas rare de voir débarquer le responsable de la communication de la mairie au siège du journal des témoins revoient le 'commissaire politique' viser les pages affichées au mur et prêtes à tirer".

Comment ne pas être choqué par de telles révélations ? La réalité est tout autre : cette situation appartient au passé ! La preuve c'est qu'il est écrit plus loin, en conclusion, que "cette pratique n'a plus cours depuis 2007".

Alors de grâce, que les mauvaises langues se taisent et nous laissent en paix, nous épargnent ces vieilles guerres stériles et inutiles, ses rumeurs diffamatoires et calomnieuses, à la limite du trouble à l'ordre publique.

Pour ultime preuve que la confiance mérite définitivement de s'instaurer, vous n'avez qu'à parcourir la dernière édition de ce même journal LA MARNE, édition du mercredi 5 février 2014.

A aucun moment, en aucune façon, on ne peut prétendre que les articles seraient, comme dans un passé supposé, totalement inféodé à Copé.

Déjà en couverture le principal titre n'a aucun rapport avec les municipales puisque le sujet concerne un phénomène de société (le rôle des grand frères). Et la photo couleur illustre en toute objectivité ce sujet.

En page 11 ce même sujet est développé et là encore en aucune façon on ne peut dire que l'auteur est inféodé à Copé.

D'ailleurs c'est la même photo couleur qu'en couverture.

En page 12, il est question du boycott de l'école (aucun rapport avec les municipales) et l'illustration est un dessin inoffensif tout comme les déclarations de personnalités politiques qui s'expriment dés les premières lignes et qui vraiment n'incitent pas à penser que les propos sont inféodés à Copé.

En page 13 le sujet traité est celui de l'emploi. Où est le rapport avec les municipales ? Une photo couleur, en toute objectivité vient la aussi illustrer le texte sans pour autant être inféodé à Copé.

En page 14 on parle du logement social et une photo couleur objective illustre le texte. Aucune trace de journaliste inféodé.

En page 25 un article totalement neutre rend compte des vœux à St MARD et une photo couleur de l'assistance est associée.

Franchement, qui peut y voir une politique éditoriale inféodé ?

On pourrait ainsi multiplier l'examen de toutes les pages du journal et observer qu'à chaque fois la bonne foi et la neutralité est incontestablement présente. Comme en page 34 ou le judo est à la une, illustrée par une photo couleur de circonstance.

Sport encore, à la même page 34 (mais en bas de page), où on traite du cyclisme et ou la photo en toute neutralité témoigne des valeurs de cette activité physique.

Dernier exemple qui vient détruire la thèse d'une politique éditoriale inféodée à Copé : page 46, rubrique loisirs, ou des informations concernant le programme du musée de la grande guerre sont dévoilées, sans pour autant laisser apparaitre des traces de journalisme inféodé à Copé, ni dans le texte ni dans les photos couleur.

A l'analyse de toutes ces pages d'un journal local posons une dernière question :

«Comment a-t-on pu laisser ainsi faire croire aux lecteurs que, même avant 2007, un journal local pouvait être inféodé» ?

La démocratie oui mais à condition de ne pas dépasser certaines limites et de protéger nos élus contre les mauvaises langues.

Dans La Marne du 12 février, ça continue !!!