Copé a «une pensée» pour Trierweiler

Jean-François Copé qui avait jugé «désastreuse» l'affaire Gayet/Hollande a rappelé ce matin sur I>TELE que les politiques étaient «dans une position difficile pour commenter cette situation».  Il a cependant pointé l'image négative de la France dans la presse étrangère. Il ajoute qu'il n'est pas favorable à la mise en place d'un statut de «première Dame ou de premier Mari», estimant que le vrai problème se situe au niveau de la protection de la sphère.

Jean-François Copé estime qu'il appartient au chef de l'Etat de décider comment aborder sa 3ème conférence de presse. «C'est à lui d'apprécier ce qu'il doit dire et surtout ce qu'il doit faire» insiste Jean-François Copé avant de s'avouer troublé face aux questions de sécurité. « 100% des Français ont parlé de cette affaire, souligne-t-il, et quand ils en ont parlé c'est naturellement pour se préoccuper de la fonction présidentielle et de son image mais aussi de questions qui ne sont pas secondes comme la question de la sécurité du président».

Interrogé sur l'hypothèse d'une fuite organisée organisée par la droite, il répond, avec gravité : «Je prends très mal ces insinuations». Concernant Valérie Trierweiler, Jean-François Copé a souhaité limiter ses commentaires tout en confiant: «Bien sûr que j'ai une pensée pour elle compte tenu des problèmes de santé qu'elle rencontre».

Enfin, concernant les annonces politiques de François Hollande, notamment en matière de réduction des charges des entreprises, le président de l'UMP lâche : «Aujourd'hui, il est tellement en déficit de crédibilité que seuls les actes vont compter. Enfin, à quelques semaines des élections municipales, il estime que les socialistes" ont raison de s'inquiéter" car selon lui "les Français sont fous de rage"». Il affirme aussi : «Partout où nous faisons campagne, j'observe partout que les Français commencent à douter de l'efficacité d'un votre Front national».

Quant à l'annonce de Dieudonné d'abandonner son spectacle controversé, «Le mur», Copé appelle au «scepticisme et à la vigilance» sont ses maîtres mots. Il souligne que l'humoriste n'a pas toujours tenu ses promesses. Enfin, alors qu'il a publiquement soutenu l'action de Manuel Valls, il s'est de nouveau félicité que ce débat ait été amené «sur la place publique».