Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
17 septembre 2013

Pour Henri Guaino, François Fillon a «jeté ses convictions à la rivière»

Logo 20 minutes

François Fillon a brisé le tabou du vote FN à l’UMP. Assumant cette position, il déclare accepter d’être «minoritaire» à l’UMP dans une interview au quotidien L’Opinion publiée ce mardi. Les réactions sont nombreuses…

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du parti de gauche (PG). «Fillon a commis un crime contre l'esprit.» Il «a exprimé quelque chose qui est déjà dans le fond de l'air depuis un moment, c'est que les digues ont sauté entre ces deux familles de la droite (UMP et FN) (...). C'est extrêmement dangereux (...). Ca se paye, tout ça. Le pays est défiguré par ce genre de tentations».

Brice Hortefeux, président de l’Association des amis de Nicolas Sarkozy. Sur LCI et Radio classique, l’eurodéputé a demandé: «Pourquoi vouloir ouvrir un débat qui trouble et divise alors que la question ne se pose pas?» «Tous les mardis matins [au comité politique de l’UMP, ndr], on se réunit et on essaye d'avoir des positons réfléchies et communes», a-t-il fait valoir. «La position commune retenue, c'est ni FN, ni front républicain». «François Fillon s'est exprimé à titre personnel et c'est à lui de s'expliquer», selon l’ex-ministre de l’Intérieur.

Valérie Pécresse, députée UMP des Yvelines. L’ancienne ministre du Budget ne croit pas un seul instant les déclarations de François Fillon. «Jamais il n’appellerait à voter pour le FN», a-t-elle réagi ce mardi matin sur France Inter. «Le FN est un parti dont je ne partage ni les idées ni les valeurs, dont sortir de l'euro, fermer les frontières ou stigmatiser tel ou tel mais il faut parler aux électeurs du FN, pas les stigmatiser».

Henri Guaino, député UMP des Yvelines. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Henri Guaino a sous-entendu que l’ancien Premier ministre s’était renié en ouvrant une porte au FN pour les prochaines municipales. «Quand on se targue d'être un homme d'Etat, on affiche des principes, des valeurs, on ne les renie pas. Depuis des mois, j'entends Fillon critiquer la droitisation de la campagne de 2012, la trop grande proximité de Nicolas Sarkozy avec le FN, ou avec ses électeurs [du FN]. Et maintenant, il dit le contraire de ce qu'il disait il y a quelques mois : c'est l'effet pervers des primaires. Il a certainement voulu prendre une option sur le premier tour des primaires. Il est en train de durcir son discours (...). C'est de la démagogie. Ses convictions il les a jetées à la rivière», a-t-il réagi.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 842 190
Publicité