Les radars tronçons à l'oeuvre

Les services de la Sécurité routière viennent de l'annoncer : les radars tronçons, appelés aussi radars de vitesse moyenne, sont en cours d'installation. Les premières amendes sont attendues pour le mois d'août.

Ces radars d'un nouveau type ne calculeront plus la vitesse instantanée en un point donné (comme les radars automatiques classiques) mais la vitesse moyenne sur un tronçon de plusieurs kilomètres.
Le principe est simple : un premier radar enregistre tous les véhicules qui passent à un endroit précis, et un second radar fait la même chose quelques kilomètres plus loin (entre 2 et 5km pour l’instant). Ces données sont ensuite envoyées à un automate qui calcule la vitesse moyenne, et se charge de verbaliser si celle-ci est supérieure à la vitesse maximale autorisée.

Ces radars vitesse moyenne seront pour le moment « annoncés » par des radars pédagogiques (qui indiquent la vitesse sans verbaliser) et commenceront réellement à réprimer les réfractaires au code de la route à partir du mois d’août, après une période finale de test. D'après le communiqué de la Sécurité Routière, il s’agit de "lutter contre le comportement dangereux de certains conducteurs qui freinent  à l’approche d’un radar et ré-accélèrent après l’avoir dépassé". A noter que ces radars vitesse moyenne ne flasheront plus, puisqu’ils sont équipés d’un système infrarouge opérationnel dans toutes les conditions de luminosité.

Le premier de ces engins a été installé le mercredi 20 juin sur la commune de Beure (25) pour "sécuriser" les deux kilomètres de la descente et du tunnel de la RN57 contournant Besançon dans le sens nord/sud.

Les deux autres machines prévues seront ensuite installées respectivement en Loire-Atlantique le 26 juin prochain pour couvrir 3,5 kilomètres de la D213  puis dans le Lot-et-Garonne, sur 4.9km de la N21. Ces deux radars couvriront les deux sens de circulation.

Les pouvoirs publics promettent en outre "une quarantaine d'équipements supplémentaires d'ici à la fin de l'année".