Deux fois en trois jours : le Front de gauche cloue le bec au Front National à Meaux

Comme c’est désormais son habitude, la candidate d’extrême droite ne peut plus proférer ses mensonges sans entendre des militantes et des militants du Front de gauche lui tenir tête et démonter, pied à pied, ses arguments. C’est ainsi que ce matin, une trentaine de citoyennes et de citoyens engagés au sein du Front de gauche ont interpellé Mme Le Pen sur le marché de Meaux.

Pour relancer l’économie et l’emploi, oui il faut augmenter le SMIC à 1700 € et ne plus laisser aucune pension de retraite au-dessous de ce montant ; non il ne faut pas faire la chasse aux étrangers qui, comme les Françaises et les Français, génèrent plus de richesses qu’ils n’engendrent de coûts pour notre pays.

Pour développer les services publics (éducation, santé, emploi…) avec l’argent amassé par les plus riches, oui il faut plafonner les revenus à 30.000 € par mois et taxés les exilés fiscaux ; non il ne faut pas supprimer l’impôt sur la fortune.

Pour sauver la République, oui il faut protéger la séparation des églises et de l’Etat sur l’ensemble du territoire national; non il ne faut pas stigmatiser tel ou tel culte par des discours de haine.

Voilà ce que Mme Le Pen aura entendu, une nouvelle fois, aujourd’hui.

Contrairement à ce qu’elle affirme partout dans la presse -preuve qu’elle peut librement dérouler sa campagne-, il n’y a aucune violence dans le débat argumenté que nous tentons d’instaurer dans la campagne électorale. Au contraire, ce que nous trouvons violent et dangereux pour notre démocratie, c’est la politique spectacle et le refus systématique des candidats qui s’opposent à Jean-Luc Mélenchon, de parler des vrais problèmes qui empoisonnent réellement notre vie quotidienne : pouvoir d’achat en berne, emploi en voie de disparition, éducation délaissée, logements trop rares, santé trop chère…