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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
7 septembre 2011

Comment être bref (sur le nucléaire) ?

Logo Planète sans visa (Fabrice Nicolino)

Une fois n’est pas coutume : juste quelques mots. Cette chose, le nucléaire, en cette année de honte mondiale baptisée par le dieu des Enfers Fukushima. Je ne reviens pas sur l’absolue folie de bâtir une industrie semblable, qui peut anéantir sans jamais disposer du droit inaliénable à l’erreur. 

Je pense aujourd’hui au fric. À leur saint Pognon à eux, à toux ceux qui mènent le bal des affaires humaines. Même sur le terrain qui est le leur, les ingénieurs d’État - ceux des Mines - et leurs valets de la politique ont tort. J’en veux pour preuve, parmi tant d’autres, le désastre en cours sur le chantier de l’EPR - un réacteur nucléaire d’un type nouveau -, à Flamanville (Manche). Conception défaillante, grossières malfaçons, systèmes de sûreté bradés, explosion des délais de chantier, coûts fatalement augmentés. On devait ouvrir cette saloperie en 2012, ce sera au mieux en 2016. Et nous devrons payer 6 milliards d’euros pour leur incompétence, au lieu des 3 prévus (cliquer sur le lien suivant : Le_Monde_du_31/08/2011). Sera-ce à l’arrivée 9 milliards, ou 12 ? Qui oserait parier ? 

Le nucléaire français, imposé en France, début 1974, à un président mourant, Georges Pompidou, est en plus du reste une gabegie. Les Ingénieurs des Mines qui nous ont entraîné dans cette folle aventure, veulent nous lancer dans celle des gaz de schiste. Avis ! Quoi qu’il en soit, le désastre financier est patent : le démantèlement des vieilles installations n’est  pas provisionné, les déchets s’accumulent, la fuite en avant continue. Sans révolte, et même sans catastrophe, nous courons droit à un endettement réellement insupportable celui-là, et qui pèsera sur le sort de tous nos descendants.

Pendant ce temps, l’Allemagne de madame Merkel, menée pourtant par des politiciens de droite sans allant ni vision, décident d’arrêter le nucléaire. Ce pays, étrange à bien des égards, est en train de créer une industrie de l’avenir, réellement d’avenir. Autour du soleil, du vent, de l’habitat bioclimatique. Jamais nous ne les rattraperons. Jamais. Nos imbéciles au pouvoir ont fait un choix il y a près de quarante ans, et s’y tiennent. Tous les investissement pour l’atome, qui nous menace de mort. Et pas un sou pour d’autres formes d’énergie, sauf bien entendu le pétrole et le gaz. Ces gens sont vraiment détestables. D’ailleurs, je les déteste.

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M
voici la même information traitée par Orange un média bien plus consulté que l'info diffusé que sortir du nucléaire:<br /> Tchernobyl: l'enquête en France s'achève par un non-lieu<br /> La cour d'appel de Paris a décidé d'un non-lieu et mis fin à l'enquête ouverte en 2001 sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France, a annoncé mercredi l'avocat Me Bernard Fau, l'avocat des parties civiles.<br /> Elle accorde donc un non-lieu à l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI) le Pr Pierre Pellerin, qui était le seul mis en examen pour "tromperie aggravée" en 2006 dans cette affaire. <br /> "C'est un point final à ce dossier. L'association qui regroupe les victimes va se pourvoir en cassation contre cet arrêt pour avoir épuisé toutes les voies de recours", a dit Me Fau. <br /> "C'est une décision qui va laisser un goût amer du point de vue des victimes. Elle va également laisser un goût amer chez tous ceux qui, dans la société civile, ont attaché un intérêt à l'impact que peut avoir un nuage radioactif survolant un pays après une catastrophe nucléaire", a-t-il ajouté. <br /> "On peut regretter, certes après une procédure légitime et régulière, de ne pas avoir laissé la juge d'instruction achever elle-même l'instruction qu'elle avait commencée", a ajouté Me Fau. <br /> L'enquête sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France s'est achevée mercredi par un non-lieu, 10 ans après son ouverture, la cour d'appel de Paris estimant que la catastrophe nucléaire de 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France.<br /> La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a en particulier mis hors de cause l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI) le Pr Pierre Pellerin, seul mis en examen, pour "tromperie aggravée", en 2006 dans cette affaire. <br /> "C'est un point final à ce dossier. L'association qui regroupe les victimes va se pourvoir en cassation contre cet arrêt pour avoir épuisé toutes les voies de recours", a dit Me Bernard Fau, l'avocat des parties civiles. <br /> "C'est une décision qui va laisser un goût amer du point de vue des victimes. Elle va également laisser un goût amer chez tous ceux qui, dans la société civile, ont attaché un intérêt à l'impact que peut avoir un nuage radioactif survolant un pays après une catastrophe nucléaire", a-t-il ajouté. <br /> L'enquête avait été ouverte en 2001 après une plainte de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et de la Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad). <br /> La juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy avait concentré ses investigations sur les informations communiquées en termes de radioactivité sur l'Hexagone au moment du passage du nuage au printemps 1986, en particulier sur une minimisation des risques encourus. <br /> Pour le ministère public, qui demandait la fin de l'enquête, les analyses scientifiques versées au dossier s'accordent pour établir que la catastrophe nucléaire de 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France; en particulier, aucun lien n'a été fait avec des maladies de la thyroïde. <br /> L'avocat des parties civiles a reconnu que des raisons pouvaient justifier l'arrêt de cette enquête mais qu'il aurait été plus "satisfaisant" de voir la juge d'instruction décider de clore elle-même ce dossier. <br /> "Dès l'audience (..), le climat était à vouloir arrêter ce dossier pour des raisons qui peuvent être légitimes, qui tiennent à la difficulté d'établir un lien de causalité entre des maladies présentées par certaines personnes et le passage du nuage", a dit Me Fau. "On peut regretter, certes après une procédure légitime et régulière, de ne pas avoir laissé la juge d'instruction achever elle-même l'instruction qu'elle avait commencé", a-t-il ajouté. <br /> Dans la classe politique, le député Noël Mamère (Europe Ecologie-Les Verts) s'est élevé contre ce qu'il qualifie de "déni de justice qui prouve la force du lobby nucléaire dans notre pays". <br /> "A l'heure où le Japon affronte une catastrophe nucléaire où l'accès à l'information des populations civiles n'est pas garanti, et même bafoué, la garantie d'impunité que nous renvoyons est scandaleuse", a estimé de son côté la député européenne Corinne Lepage. <br /> ET DAILLEURS LES REACTIONS LE PROUVENT:<br /> les dernières réactions à l'article<br /> voir mon journal de réactions aide <br /> • 0 commentaire résultat attendu ??? Je ne minimise pas les effets de la radioactivité sur l'organismme. Elle peut soigner, mutiler ou tuer. Je regrette cette recrudescence de maladie dans les années qui suivirent l'accident mais Monsieur Pellerin n'y est pas pour grand chose. Est-ce que les populations à risques, si le discours avait été alarmant, auraient accepter de partir de s'exiler face &agrav... De saphorocoeur - Le mercredi 07 septembre 2011 à 13H34 <br /> MAGNIFIQUE, NON?
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M
COMMUNIQUE DE PRESSE DU RESEAU SORTIR DU NUCLEAIRE<br /> 7 SEPTEMBRE 2011<br /> <br /> Réseau "Sortir du nucléaire"<br /> Fédération de plus de 900 associations et 53 000 personnes<br /> Agréée pour la protection de l'environnement <br /> http://www.sortirdunucleaire.org/ <br /> <br /> <br /> Non-lieu pour le Pr. Pellerin : déni de justice et honte absolue vis-à-vis des malades de la thyroïde !<br /> <br /> <br /> Ce mercredi 7 septembre, un non-lieu vient d’être accordé au Pr. Pierre Pellerin, artisan principal de la désinformation sur les impacts sanitaires du passage du nuage de Tchernobyl.<br /> <br /> En 1986, par la voix de Pierre Pellerin, alors directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants, l'État français a délibérément minimisé le niveau de contamination de la France par le nuage de Tchernobyl.<br /> <br /> Alors que tous les autres pays européens, conscients des risques du cocktail mortel de radioéléments dispersés par la centrale ukrainienne, adoptaient des mesures pour protéger leurs populations, la France a propagé le message mensonger d’une absence de risques sur la santé humaine. Elle a délibérément privé les populations de mesures de protection contre la radioactivité : pas de consignes regardant la nourriture irradiée, pas d’incitation à ne pas s’exposer à la pluie radioactive ni à empêcher les enfants de jouer dans les bacs à sable, pas même de distribution de comprimés d’iode stable…<br /> <br /> Cette absence de mesure de protection par l'État français constitue un véritable crime dont on possède le mobile : en avril 1986, il restait 23 réacteurs à construire ou à mettre en service industriel en France.<br /> <br /> Depuis la catastrophe, l'explosion du nombre de cancers et plus particulièrement de cancers thyroïdiens en France a été parfaitement documentée par le travail de la juge Marie-Odile Bertella-Geoffroy. En particulier, une note sur la progression des prises de Levothyrox, désormais troisième médicament le plus consommé en France, ne laissait pas de doute quant à une corrélation entre le passage du nuage et la multiplication des problèmes thyroïdiens. Pour réunir ces éléments, Mme la juge Berthella-Geoffroy avait effectué des perquisitions dans les ministères, chez EDF, et également au SCPRI, chez le célèbre professeur Pellerin.<br /> <br /> Il y a tout lieu de penser que nous sommes ici en face d’un exemple flagrant d’asservissement de la justice au pouvoir politique et aux intérêts du lobby nucléaire : en effet, Mme la juge Bertella Geoffroy a été dessaisie de son travail sur Tchernobyl 4 jours après la catastrophe de Fukushima et 15 jours avant le renvoi du procès à aujourd’hui....<br /> <br /> Aujourd'hui donc, honte suprême, la Cour d'appel de Paris vient de voler le procès aux malades de la thyroïde en déclarant un non-lieu pour le Pr. Pellerin dans l'enquête sur les possibles retombées en France de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.<br /> <br /> Pourtant, 25 ans après, les chiffres attestant de la contamination sont là. Une étude publiée par l’Académie de Médecine de New York en 2010 a évalué à près de un million le nombre de décès liés à la catastrophe de Tchernobyl [1]. Un autre rapport publié en 2011 par une association médicale confirme l’augmentation dramatique de la morbidité suite à l’accident nucléaire, non seulement au Bélarus, mais aussi en Europe[2]. En France, la cartographie réalisée par la CRIIRAD a permis de mettre en évidence une contamination incontestable du territoire.<br /> <br /> En blanchissant le Pr. Pellerin, la France protège une des figures majeures de la désinformation au niveau international. Rappelons ainsi que M. Pellerin a été l’un des membres du cénacle très réduit d’experts qui se sont accordés sur le nombre de morts à annoncer officiellement, ont critiqué les doses fixées par les pouvoirs soviétiques comme « trop strictes » et préconisé une « dose-vie » équivalente à la dose létale en une heure (1 Sv)[3]. La France a également exporté son savoir-faire en matière de désinformation nucléaire via son implication dans les programmes ETHOS et CORE menés en Ukraine.<br /> <br /> L’histoire semble se répéter : la semaine prochaine va se tenir à l’université médicale de Fukushima un symposium international d’ « experts » sur les impacts sanitaires de la radioactivité, organisé à l’initiative de la Fondation Nippon, organisme proche du pouvoir [4]. Parmi les principaux organisateurs, on compte déjà Shunichi Yamashita, un professeur de radiologie qui nie la dangerosité des faibles doses et de l’irradiation interne, et ne voit aucun problème à laisser des enfants subir les mêmes doses de radioactivité que les travailleurs du nucléaire. Aboutira-t-on au Japon aux mêmes conclusions officielles qu’après la catastrophe de Tchernobyl ?<br /> <br /> Mais l’affaire lancée depuis des années par l'association de malades de la thyroïde ne sera pas étouffée : l'association devrait se pourvoir en cassation. Alors que 62 % de l’opinion publique internationale souhaite l’arrêt du nucléaire et que les scandales autour de l’atome éclatent désormais au grand jour, le mur de la censure et de la désinformation ne tiendra pas longtemps.<br /> <br /> Contacts :<br /> <br /> Pour le Réseau « Sortir du nucléaire » : Daniel Roussée – 06 61 97 83 28<br /> <br /> Pour les Amis de la Terre Midi-Pyrénées : Daniel Roussée – 06 61 97 83 28<br /> <br /> te absolue vis-à-vis des malades de la thyroïde !<br /> <br /> <br /> Ce mercredi 7 septembre, un non-lieu vient d’être accordé au Pr. Pierre Pellerin, artisan principal de la désinformation sur les impacts sanitaires du passage du nuage de Tchernobyl.<br /> <br /> En 1986, par la voix de Pierre Pellerin, alors directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants, l'État français a délibérément minimisé le niveau de contamination de la France par le nuage de Tchernobyl.<br /> <br /> Alors que tous les autres pays européens, conscients des risques du cocktail mortel de radioéléments dispersés par la centrale ukrainienne, adoptaient des mesures pour protéger leurs populations, la France a propagé le message mensonger d’une absence de risques sur la santé humaine. Elle a délibérément privé les populations de mesures de protection contre la radioactivité : pas de consignes regardant la nourriture irradiée, pas d’incitation à ne pas s’exposer à la pluie radioactive ni à empêcher les enfants de jouer dans les bacs à sable, pas même de distribution de comprimés d’iode stable…<br /> <br /> Cette absence de mesure de protection par l'État français constitue un véritable crime dont on possède le mobile : en avril 1986, il restait 23 réacteurs à construire ou à mettre en service industriel en France.<br /> <br /> Depuis la catastrophe, l'explosion du nombre de cancers et plus particulièrement de cancers thyroïdiens en France a été parfaitement documentée par le travail de la juge Marie-Odile Bertella-Geoffroy. En particulier, une note sur la progression des prises de Levothyrox, désormais troisième médicament le plus consommé en France, ne laissait pas de doute quant à une corrélation entre le passage du nuage et la multiplication des problèmes thyroïdiens. Pour réunir ces éléments, Mme la juge Berthella-Geoffroy avait effectué des perquisitions dans les ministères, chez EDF, et également au SCPRI, chez le célèbre professeur Pellerin.<br /> <br /> Il y a tout lieu de penser que nous sommes ici en face d’un exemple flagrant d’asservissement de la justice au pouvoir politique et aux intérêts du lobby nucléaire : en effet, Mme la juge Bertella Geoffroy a été dessaisie de son travail sur Tchernobyl 4 jours après la catastrophe de Fukushima et 15 jours avant le renvoi du procès à aujourd’hui....<br /> <br /> Aujourd'hui donc, honte suprême, la Cour d'appel de Paris vient de voler le procès aux malades de la thyroïde en déclarant un non-lieu pour le Pr. Pellerin dans l'enquête sur les possibles retombées en France de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.<br /> <br /> Pourtant, 25 ans après, les chiffres attestant de la contamination sont là. Une étude publiée par l’Académie de Médecine de New York en 2010 a évalué à près de un million le nombre de décès liés à la catastrophe de Tchernobyl [1]. Un autre rapport publié en 2011 par une association médicale confirme l’augmentation dramatique de la morbidité suite à l’accident nucléaire, non seulement au Bélarus, mais aussi en Europe[2]. En France, la cartographie réalisée par la CRIIRAD a permis de mettre en évidence une contamination incontestable du territoire.<br /> <br /> En blanchissant le Pr. Pellerin, la France protège une des figures majeures de la désinformation au niveau international. Rappelons ainsi que M. Pellerin a été l’un des membres du cénacle très réduit d’experts qui se sont accordés sur le nombre de morts à annoncer officiellement, ont critiqué les doses fixées par les pouvoirs soviétiques comme « trop strictes » et préconisé une « dose-vie » équivalente à la dose létale en une heure (1 Sv)[3]. La France a également exporté son savoir-faire en matière de désinformation nucléaire via son implication dans les programmes ETHOS et CORE menés en Ukraine.<br /> <br /> L’histoire semble se répéter : la semaine prochaine va se tenir à l’université médicale de Fukushima un symposium international d’ « experts » sur les impacts sanitaires de la radioactivité, organisé à l’initiative de la Fondation Nippon, organisme proche du pouvoir [4]. Parmi les principaux organisateurs, on compte déjà Shunichi Yamashita, un professeur de radiologie qui nie la dangerosité des faibles doses et de l’irradiation interne, et ne voit aucun problème à laisser des enfants subir les mêmes doses de radioactivité que les travailleurs du nucléaire. Aboutira-t-on au Japon aux mêmes conclusions officielles qu’après la catastrophe de Tchernobyl ?<br /> <br /> Mais l’affaire lancée depuis des années par l'association de malades de la thyroïde ne sera pas étouffée : l'association devrait se pourvoir en cassation. Alors que 62 % de l’opinion publique internationale souhaite l’arrêt du nucléaire et que les scandales autour de l’atome éclatent désormais au grand jour, le mur de la censure et de la désinformation ne tiendra pas longtemps.<br /> <br /> Contacts :<br /> <br /> Pour le Réseau « Sortir du nucléaire » : Daniel Roussée – 06 61 97 83 28<br /> <br /> Pour les Amis de la Terre Midi-Pyrénées : Daniel Roussée – 06 61 97 83 28
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