UMP : L’affaire "Rantanplan"

Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, reproche à François Fillon d'avoir traité Christian Jacob, le chef du groupe UMP à l'Assemblée nationale, de "Rantanplan". Ce que le Premier ministre dément.

Le ton monte entre Jean-François Copé et François Fillon. Le secrétaire général de l’UMP ne digère pas les attaques contre son ami Christian Jacob, qui aurait été traité de "Rantanplan" par le Premier ministre. Une information du Canard enchaîné qui a provoqué dans un premier temps la colère du patron des députés UMP. François Fillon avait juré à Christian Jacob qu’il n’avait jamais prononcé ces mots. Il avait aussi promis un démenti qui n’est jamais sorti. Mais l’affaire a rebondi cette semaine. Selon Paris Match, le surnom de "Rantanplan" n’aurait pas été attribué par Fillon, ni même par un de ses proches. Matignon soupçonnerait, selon l’hebdomadaire, un collaborateur de Copé.

Vendredi, Jean-François Copé et son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux ont apporté un démenti formel. "Rantanplan? Je pense que Fillon l’a dit", confie Copé qui défend son collaborateur et évoque une "forme de snobisme social" à l’endroit de Jacob. A Matignon, on répète que le mot ne vient pas de chez eux et "qu’on ne perd pas de temps à faire le flic". Les fillonistes appellent au calme et s’inquiètent de la "mauvaise ambiance" provoquée au sein de la majorité par cette affaire.