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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
14 octobre 2015

Affaire Bygmalion : Sarkozy « n’assume pas »

Le Monde le 14 octobre 2015 à 04h03 Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne de 2012 de M. Sarkozy, l’accuse dans un entretien à « L’Obs » de « se défausser » de ses responsabilités sur ses proches. Nicolas Sarkozy « n’assume pas » ses responsabilités dans le système de fausses factures qui a alimenté sa campagne présidentielle de 2012, affirme Jérôme Lavrilleux, l’ex-directeur adjoint de cette campagne, dans une violente charge publiée mercredi 13 octobre en entretien avec L’Obs. M. Lavrilleux s’exprimait cinq jours après sa confrontation au pôle financier de Paris avec cinq autres acteurs de l’affaire dite Bygmalion. Selon M. Lavrilleux, qui était alors également le directeur de cabinet de Jean-François Copé, ces comptes « ont dérapé », « ont débordé de tous les côtés », « et pas seulement le budget consacré aux meetings ». Or, M. Lavrilleux, mis en examen dans cette affaire, dénonce avec violence la stratégie de défense de M. Sarkozy « Il dit : “C’est pas moi, c’est Copé.” », qui était alors président de l’UMP. « Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles. » Lors de son audition début septembre par la police, M. Sarkozy a reconnu l’existence d’un système de fausses factures entre l’UMP, alors dirigée par Jean-François Copé, et Bygmalion, une société contrôlée par ses proches. Des accusations qui ont rendu furieux le camp Copé et fortement tendu les relations Sarkozy-Copé ces dernières semaines. Cinq auditions vendredi Les enquêteurs ont la conviction que des fausses factures ont permis d’imputer à l’UMP environ 18,5 millions d’euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. But de cette « ventilation » : dissimuler un dépassement, à hauteur de 22,5 millions d’euros, du plafond légal des dépenses. Cinq figures de l’affaire Bygmalion ont été confrontées vendredi chez les juges d’instruction du pôle financier de Paris. Parmi ces cinq mis en examen figurent Franck Attal, le patron d’Event and Cie, filiale de Bygmalion et société prestataire des meetings de M. Sarkozy, et Jérôme Lavrilleux, qui avaient révélé ce système frauduleux au printemps 2014. Etaient également présents le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, l’ancien directeur général de l’UMP, Eric Cesari, et l’ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadze, qui nient avoir participé à une fraude.
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