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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
23 février 2015

Rappel : collision avec un animal sauvage : dégâts moins indemnisés

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Une franchise de 500€ est appliquée pour l'indemnisation des dommages matériels causés par la collision avec un animal sauvage. Une mesure motivée par l'augmentation de ces accidents, coûteuse pour les assurances

Au détour d'une forêt, en rase campagne, une collision avec un animal sauvage (sanglier, cerf, chevreuil, biche) est toujours possible. C'est d'autant plus fréquent en période de chasse (octobre à janvier) ou de reproduction (avril et mai). À la clef, souvent une grande frayeur, et d'importants dégâts matériels pour la voiture.

Mais que faut-il espérer côté indemnisation ? Pour tout accident survenu depuis le 7 août 2010, le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) ne prend plus en charge la totalité des frais de réparation. Le décret publié le 6 août 2010 a rétabli une franchise (part non remboursée des dégâts) de 500€.

Il s'agit d'un tour de vis opéré par souci d'économie. Le budget consacré à ces sinistres avait coûté, au FGAO, 34 millions d'euros, en 2009 !

Le coup de gueule de Daniel Hue

Qui nourrit le gros gibier (sanglier, cerf, chevreuil, biche) ? Les chasseurs. Ce sont eux qui déversent des tonnes de maïs dans les mangeoirs installées dans les bois et en bord de champs, et de ce fait, ces animaux deviennent de moins en moins sauvages et ont de moins en moins peur des automobiles.

De plus, en procédant de la sorte, ces animaux procréent de plus en plus et ils sont de plus en plus nombreux à traverser les routes.

Si un accident vous arrive avec un tel animal, il faut attaquer la ou les sociétés de chasse pour les obliger à vous indemniser.

Ce doit être pareil pour les routes salies par les transporteurs de betteraves ou les engins agricoles et qui sont extrèmement dangereuses par temps de pluie. Les agriculteurs ont obligation de nettoyer les routes, chose qu'ils ne font jamais malgré les textes.

Mais derrière un agriculteur, n'y a-t-il pas souvent un chasseur ?

L'agriculteur, lui, ne se gène pas pour demander une indemnisation pour les dégâts causés dans ses champs par le gros gibier, il faut faire pareil !!!

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