Jamais sans ma fille... Dans la famille Chirac, Claude n'est jamais très loin de Jacques. A moins que ce ne soit l'inverse. Depuis le départ de l'attachée de presse de l'ancien président, voici trois ans, Claude Chirac est de nouveau omniprésente dans les bureaux de la rue de Lille où son père se rend chaque jour. Et quand on ose mettre en doute la véracité du soutien que Jacques Chirac a apporté la semaine dernière à Alain Juppé, comme le suggèrent mezzo voce certains sarkozystes, elle sort les griffes. Et enfonce le clou.
Claude Chirac pourrait-elle s'engager personnellement en 2017 ?
Quant à son mari, Frédéric Salat-Baroux, l'ancien secrétaire général de l'Elysée de Chirac, il pourrait lui aussi, le jour venu, mettre ses compétences de spécialiste des affaires sociales au service du maire de Bordeaux.
Claude Chirac se serait pourtant bien passée de l'écho médiatique donné aux propos de sa mère, Bernadette Chirac, la semaine dernière, et de ce nouveau coup de projecteur sur les divergences au sein de la famille : Bernadette-la-sarkozyste contre Jacques-le-juppéo-hollandiste, l'affrontement est connu. Elle aurait aimé que tout se passe comme à l'ordinaire, que son père ne se donne pas la peine de relever.
Mais, cette fois, l'ancienne première dame est allée bien loin. Trop loin. Alors Jacques Chirac est sorti du silence. Il a renouvelé son soutien fervent à Alain Juppé. Et ses propos ont eu un fort retentissement.
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