Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
8 août 2014

En France, on "choisit un Président comme on choisit une lessive"

Logo Planète-fr

Philippe de Villiers

Dans un entretien au Figaro Magazine, l'ex leader du MPF a vivement critiqué l'arène politique ainsi que l'état de la France.

Voilà une comparaison qui a de quoi étonner venant de quelqu’un qui s’est présenté plusieurs fois devant les Français. Retiré de la vie politique, Philippe de Villiers garde un souvenir amer de ses années militantes achevées par l'affaire du viol qui opposait ses deux fils et la grave maladie qu’il a dû traverser. Du coup, l’homme du Puy du Fou, en a vraiment fini avec la politique à en croire un entretien accordé au Figaro Magazine, repéré par Le Lab.

"Un combat de coq sur un tas de fumier"

N’ayant pas de mots assez durs pour qualifier la situation actuelle, l’ancien président du Conseil général de Vendée houspille le débat public. "La politique, c’est un combat de coq sur un tas de fumier. Les notions de France et de service public se sont dissoutes" a-t-il déclaré ajoutant, que de toute façon, "le citoyen est un consommateur qui choisit un Président comme lessive".

Celui qui pense que le "vrai pouvoir est à Bruxelles et à Washington" considère que l’Hexagone est devenu la "cinquante et unième étoile du drapeau américain". À l’inverse, il est plutôt séduit par la Russie de Poutine qui a l’avantage selon lui "de ne pas vouloir des Femen et de l’Otan".   

Mais il ne désespère pas pour autant. L’ancien président du Mouvement pour la France a été particulièrement touché par la mobilisation contre le mariage pour tous. "C’était magnifique" se souvient-il. Même s’il ne "s’interdit rien", Philippe de Villiers écarte pour le moment l’éventualité d’un retour.

La Caricature de Daniel Hue

"Madame, je vois que vous achetez un baril de Fillon :

Baril de Fillon

Si j'vous l'reprends et que je vous donne deux barils de Copé ?

Baril Copé 02

- Oh ben non alors !

Heu, heu ! Vous voyez, il faut vraiment être con pour pas prendre deux barils de Copé à la place d'un baril de Fillon !

Hé, vous imaginez la bonne femme qui dirait :

- Ah ben merci, vieux ! Salut hein ! Allez hop là.

- Allez, revenez, ça va pas. Coupez ! On va la refaire. C'est pas bon...

(Merci Coluche)

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 841 952
Publicité