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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
1 avril 2014

Résolution de problèmes concrets : les ados français au-dessus de la moyenne (l'OCDE)

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La capacité des adolescents de 15 ans à résoudre des problèmes concrets de la vie quotidienne apparaît en France supérieure à la moyenne de l'OCDE, dans un domaine où les pays asiatiques se distinguent, selon une étude dévoilée mardi.
Établir le plan de table d'une fête, où certains invités se côtoient, d'autres pas, optimiser les réglages d'un lecteur MP3, acheter sur un distributeur des billets de train au meilleur prix... L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a évalué la capacité d'adolescents de 15 ans à résoudre des problèmes concrets "que l'on rencontre presque tous les jours au XXIe siècle", compétence devenue nécessaire dans le monde professionnel.
Avec 511 points, les Français se situent au-dessus de la moyenne de l'OCDE (500 points) et "obtiennent de meilleurs résultats en résolution de problèmes qu'en mathématiques". Une fois n'est pas coutume, leurs résultats en résolution de problèmes "semblent moins liés à leur milieu socio-économique que dans d'autres pays". En décembre, le principal volet de Pisa avait souligné au contraire qu'en France les résultats dans les disciplines traditionnelles comme les maths étaient plus influencés qu'ailleurs par l'origine socio-économique.
C'est en Asie - Singapour, Corée, Japon, Macao, Hong Kong, Shanghai, avec des scores de 562 à 536 points - que les élèves se débrouillent le mieux, parmi 44 pays ou économies membres de l'OCDE ou partenaires.
"Ne pas être sur papier mais sur ordinateur motive beaucoup plus les élèves", estime Sophie Vayssettes, spécialiste de l'éducation française à l'OCDE : elle évoque "un effet anxiogène beaucoup moins important, un manque de confiance et de motivation moins important" permettant aux lycéens français "de se désinhiber, d'être plus à l'aise, par rapport aux mathématiques où il y a une telle pression". En résolution de problèmes, "ils peuvent tâtonner, s'adapter, oser essayer, apprendre de leurs erreurs", explique-t-elle.
Ainsi au vu de ces résultats, "il serait intéressant d'appliquer la manière dont les élèves interagissent à la résolution de problèmes à d'autres matières, comme les mathématiques, partir du concret et aller vers l'abstrait".
ang/bat/ed
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