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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
13 juin 2013

Arbitrage Tapie : Stéphane Richard sous pression chez Orange

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Le patron d'Orange a été mis en examen mercredi, la question de son maintien se pose...

Que faire de Stéphane Richard, le PDG d’Orange, mis en examen mercredi dans le cadre de l’affaire Tapie ? C’est la question qui agite le couple exécutif, puisque l’Etat est actionnaire à 27% de l’entreprise de télécommunications. En début de semaine, Arnaud Montebourg avait anticipé une éventuelle mise en examen et estimé que, dans ce cas, Stéphane Richard devait partir. Un avis qui a provoqué le courroux de François Hollande qui l’a recadré, rapporte ce jeudi Le Parisien, arguant entre autres qu’il ne fallait pas déstabiliser le groupe. Pour l’instant, les syndicats d’Orange soutiennent leur patron mais la pression politique pourrait s’intensifier sur l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde.

Ce jeudi matin,  Fleur Pellerin, ministre de l’Economie numérique, a estimé sur RTL que «la question» du maintien de Stéphane Richard «est posée». «Et la réponse devrait être apportée par le conseil d'administration qui se réunira dans les jours prochains. Ce sera en début de semaine prochaine», a-t-elle ajouté.

«Nous sommes en train d'en discuter», a-t-elle seulement indiqué. «La présomption d'innocence vaut vis-à-vis de la personne, ensuite il y a les intérêts de l'entreprise», a-t-elle argumenté, répétant que la position des trois représentants de l'Etat français au conseil d'administration sera dans le seul intérêt de l'entreprise.

L'Etat doit décider, selon Copé

Invité de BFM TV, Jean-François Copé s’est gardé de donner un avis tranché sur le cas Richard. «C'est à l'Etat d'en décider, il est actionnaire», a jugé le député-maire de Meaux. «Je n'ai pas d'avis, ce n'est pas à moi d'en avoir», a poursuivi le responsable d'opposition. «Ce qui doit être examiné, c'est l'intérêt de l'entreprise : oui ou non, Stéphane Richard, présumé innocent, est-il en situation de pouvoir conduire les destinées de cette très grande entreprise ?» «Seuls les actionnaires ont vocation à le dire», a-t-il insisté.

D’autres ont moins de scrupules, comme Christian Eckert, rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale. «Mon avis est qu'il ne doit pas rester à la tête d'Orange», a déclaré sur LCI le député de Meurthe-et-Moselle. «Quand on a été haut fonctionnaire, et qu'on fait l'objet de poursuites de cette nature, il faut qu'au moins pendant un temps, il ouvre cette parenthèse».

Dans le monde de l’entreprise, évidemment, l’analyse n’est pas la même. Pierre Gattaz, candidat à  la présidence du Medef, a rappelé que Stéphane Richard est «innocent jusqu'à preuve du contraire». «Il faut tout faire pour ne pas déstabiliser une entreprise. Jusqu'à preuve du contraire, il est innocent. Au conseil d'administration de décider de le maintenir ou pas (...). L'entreprise Orange est à préserver à tout prix. Attention à ne pas tout déstabiliser par cette affaire», a-t-il ajouté.

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