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Le Blog de Daniel HUE le Crouycien
25 janvier 2013

H2D : l'histoire d'un espoir qui déçoit de plus en plus...

 L'information de Daniel HUE

Historique

31 mai 2011

Avec Helio Lys, l'imprimerie H2D double de taille

La récente reprise d'Hélio Lys, la filiale hélio du groupe d'imprimerie nordiste Decoster par l'imprimerie H2D, une ancienne usine du groupe Quebecor reprise avec succès par deux de ses managers, a pour conséquence de faire bouger les lignes dans le secteur français de l'hélio.

Par cette acquisition, H2D double quasiment de taille, tant en chiffre d'affaires qu'en effectif.

L'activité du nouveau groupe passe ainsi de 26 à 46 millions d'euros de chiffre d'affaires pour un effectif qui lui croît de 111 à 200 salariés.

De quoi permettre au groupe d'afficher de nouvelles ambitions et notamment, grâce à un parc machines plus complet, de rapatrier en France des imprimés jusque ici réalisés à l'étranger et notamment en Allemagne.

21 mai 2012

L'imprimerie H2D se restructure : l'imprimeur nordiste confronté à des conditions de marché difficiles

L'imprimerie hélio nordiste H2D connaît des difficultés économiques, dues à des conditions de marché difficiles et une hausse sans précédent du coût des matières premières.

La direction de l'entreprise a donc été contrainte de poser un acte de gestion approprié à la situation, en déposant la semaine passé une Déclaration de Cessation de Paiement pour le site H2D Hellemmes.

Une audience du Tribunal de Commerce de Lille s’est tenue aujourd'hui, dont la décision a été l'ouverture d'une d’une procédure de redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois.

Ces difficultés ne concernent nullement les autres sites du groupe, à savoir l'imprimerie de Nieppe et celle de Mary sur Marne, respectivement H2D LYS et H2D DIDIER MARY, qui ne seront en rien impactés. 

Malgré cette période compliquée, "le travail se poursuit normalement sur le site de Hellemmes" nous a précisé Dominique Donghi.

28 juin 2012

Hier, le couperet est tombé, brutalement, sur l'imprimerie H2D (ex-Québécor) d'Hellemmes

Les 82 salariés se raccrochaient à un espoir de l'épaisseur d'un papier à cigarette. Mais le tribunal de commerce de Lille a confirmé, hier vers 18 h, la sentence. H2D a été placée en liquidation judiciaire. L'ensemble des salariés doit être officiellement licencié dans les prochains jours.

H2D, c'est l'histoire d'un espoir déçu. Celui d'une centaine de salariés qui, il y a cinq ans, levaient déjà le drapeau de la lutte face à un grand groupe, Québécor, qui lui aussi, à l'époque, menaçait de fermer le site. Deux cadres décident alors de reprendre l'usine, Dominique Donghi, devient président de H2D, Dominique Dorchain, sera son directeur général. Les deux hommes convainquent les salariés d'abandonner leur prime de licenciement due par Québécor (45000€), une semaine de congés payés, 24 RTT, pour renflouer les caisses et survivre. Ça marche. Pendant cinq ans. Et puis, c'est la chute, fulgurante, en quelques mois. Dominique Donghi se défend, parle d'effet ciseaux, des «cost killers» venus perturber le marché, des coûts des matières premières qui ont flambé. Les salariés accusent «une fuite en avant» de leurs patrons, des rachats de sociétés - Hélio Lys à Nieppe, une imprimerie à Mary-sur-Marne -, des acquisitions «insensées» quand les caisses étaient déjà vides. Après la liquidation de H2D, les regards se tournent désormais vers le site de Nieppe dirigé lui aussi par Dominique Donghi.

Placé en redressement judiciaire le 21 mai dernier, le site d’Hellemmes (59) du groupe H2D a été liquidé le jeudi 25 juin par le tribunal de commerce de Lille, après une audience sous protection policière.

Partagés entre la consternation et la colère, les 82 salariés ne cachent pas leur déception, eux qui avaient fait confiance à leurs dirigeants et abandonné leur prime de licenciement extralégale de 45000€, directement versée à H2D, par l’actionnaire précédent, Quebecor, pour abonder la trésorerie et redémarrer l’usine.

Les salariés de H2D seront licenciés dans les 15 jours à venir et payés par le régime de garanties des salaires, car les caisses de l’entreprise sont vides et ne permettent pas d’assurer les salaires de juin. Selon nos confrères de la presse régionale, leur patron, Dominique Donghi serait sorti du tribunal par une porte dérobée sans un mot pour les salariés.

En 2007, celui-ci et Dominique Dorchain avaient repris cette usine hélio du groupe Quebecor après un conflit social très dur. L’aventure s’était poursuivie avec quelques investissements puis, en avril 2011, par le rachat d’Hélio Lys (Nieppe, 59) au groupe familial Decoster. Enfin, l’année dernière, toujours, H2D avait repris à CirclePrinters le site de Mary-sur-Marne.

Mauvaise gestion, dégradation de la conjoncture, etc. Les deux dirigeants ont évidemment joué de malchance en s’engageant dans ces opérations de croissance externe sur le marché de l’héliogravure édition, alors que les prix de l’énergie, de l’encre et de la plupart des éléments concourant à la production s’envolaient.

En même temps, H2D avait envisagé un investissement industriel lourd qui s’est traduit par le versement d’un acompte au constructeur italien Cerutti. Mais de source syndicale, cette rotative devait être installée à Nieppe et pas à Hellemmes. Ce site obsolète et déficitaire étant condamné à terme.

Cédé par Quebecor à H2D pour 1€ symbolique, le terrain où est installé H2D Hellemmes aurait été vendu, semble-t-il et selon des sources syndicales, pour 10 millions d’euros au courtier en papier Valpaco sans l’accord de la communauté urbaine.

Cette somme aurait servi à éponger des dettes de l’entreprise et peut-être à acheter Hélio Lys. Ce site, où 36 salariés d’Hellemmes avaient été transférés, rencontrerait de graves difficultés. À tel point qu’une mise en redressement judiciaire ne serait pas exclue.

Aujourd’hui, les syndicats de H2D Hellemmes sont bien décidés à sauver ce qui peut l’être et à obtenir un plan social digne de ce nom.

21 janvier 2013

L’imprimerie H2D Lys a été placée en redressement judiciaire

L’imprimerie H2D Lys (Nieppe, 59), anciennement Hélio Lys, qui avait été reprise mi-2011 au groupe Decoster par le groupe H2D, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Dunkerque, le jeudi 17 janvier. Le groupe Valpaco, récemment rebaptisé Entagos, pourrait faire une offre de reprise. Présidé par Jean Valli, Entagos est à la fois courtier en papier et plateforme d’édition.

 La Caricature de Daniel Hue

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Commentaires
P
Bonjour je suis nouveau à Hellemmes et pour des demandes de permis de construire et pour les travaux d’extension ainsi que de pose de velux je dois faire des photos derrière de ma maison rue CHANZY (vue en angle de chez H2D vers la poste).Je n'ai pas assez de recul à qui dois-je m'adresser pour avoir l'autorisation de prendre des photos de ma maison en me posant sur la pelouse sur le site de H2D..
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M
Bonjour à tous<br /> <br /> Suite de l'histoire H2d Didier Mary, la société reprise par Mr Dhonghi est en redressement judiciaire depuis le 17 décembre 2014, personne n'en parle, pourtant vous pouvez vérifier sur société.com . Un échec de plus pour Mr Dhonghi!
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H
Bonjour à Vous,<br /> <br /> <br /> <br /> Cet article est conforme comme celui de M.Delatte à l'histoire que nous avons vécu à Hellemmes. Nos ex-patrons ont voulu se prendre pour les nouveaux rois de l'imprimerie Française. Finalement la chute ne fait que continuer et les salariés de Mary pourraient faire bientôt les frais de leur façon de manager qui n'à qu'un seul but "faire du fric le plus vite possible sans s'attacher à l'aspect humain d'une entreprise"<br /> <br /> Alors salariés de Mary soyez trés vigilants et cherchez plutôt un autre patron que Donghi .
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