A propos de l'avion renifleur (message du blog du 02/10/2011)
L'avion qui a quadrillé une zone entre Lizy et Etrépilly le jeudi 29 sept 2011 vers 12h30 en faisant des aller et retour sur un axe Nord-Sud (Il est passé à basse altitude au-dessus de Crouy-sur-Ourcq), que faisait-il au juste et pour qui travaillait-il ?
Il travaille pour la société FUGRO
FUGRO recueille et interprète les données liées à la surface terrestre et les sols et les roches en dessous et fournit des conseils, à des fins liées à l'industrie pétrolière et gazière, l'industrie minière et l'industrie de la construction.
FUGRO opère à travers le monde à la mer, sur terre et de l'air, en utilisant professionnel, personnel hautement spécialisé et des technologies de pointe et des systèmes.
Services géotechniques - enquête sur et donne des conseils concernant les caractéristiques physiques et chimiques du sol et des matériaux pour la construction.
Enquête sur les services - Photogrammétrie Airborne, lidar, et de cartographie radar; topographiques, les levées hydrographiques et géologiques; producteurs de données géospatiales et de gestion; services de soutien aux projets de construction offshore et onshore, un positionnement précis.
Services géoscientifiques - collecte, traite et interprète des données géophysiques, des estimations quantitatives et qualitatives des ressources en pétrole, gaz, minéraux et l'eau et l'optimisation de leur production.
Le survol de la région par cet avion n'augure rien de bon pour les habitants du canton. Ça sent mauvais le gaz de schiste...
De plus il a survolé le secteur à très basse altitude. Au Canada FUGRO s'est faite sanctionner pour ce motif.
Entreprise contrevenante - juin 2011
« L'information suivante est extraite des cas réglés qui figurent dans le système informatisé de gestion de l'Application de la loi (SIGAL) et qui ont été fermés au cours du mois de juin 2011. »
Entreprise :
Fugro Aviation Canada Ltd.
À cinq occasions, l'entreprise a utilisé un aéronef au-dessus de zones bâties à une altitude inférieure à 1 000 pieds au-dessus de l'obstacle le plus élevé situé à une distance horizontale de 2 000 pieds ou moins de l’avion.
En France, on laisse faire sans se poser de question parce que ça peut rapporter gros !!!