Enquête, questionnaire ou étude de satisfaction de l'éclairage public à Crouy-sur-Ourcq
Le mercredi 17 juin 2009, 2 documents ont été distribués :
Celui du Maire s'adressant aux Crouyciens
Une étude de satisfaction (qui ne rime à rien)
Réponse exigée avant le 20 juin 2009 (temps pour répondre 48 heures)
Délai de réponse au questionnaire reporté au 30 juin 2009
Pour toute enquête publique (voir celle affichée en Mairie), on doit laisser le temps aux personnes interrogées de préparer leur réponse, sans quoi, on n'en a que faire des questionnaires retournés parce qu'en fait la décision est déjà prise.
L'éclairage public n'est-il pas installé pour assurer la nuit la sécurité des personnes, des biens et des déplacements, pas pour faire joli ni pour consommer de l'électricité sans raison ?
Cliquer sur l'adresse suivante : http://www.dailymotion.com/video/x5z6x2_optimisons-leclairage-public_news
Glossaire
Afe : Association française de l 'éclairage : c'est le point de rencontre de tous ceux qui dans de nombreuses et diverses disciplines sont confrontés à des problèmes d'éclairage (adresse: 52 boulevard Malesherbes 75008 Paris)
Candelabre : support destiné à recevoir un ou plusieurs luminaires. Un candélabre comporte une ou plusieurs parties : le fût, la rehausse, une ou plusieurs crosses.
A titre d'exemples :
-lampe à incandescence : 15 lumens/watt
-ballon fluorescent : de 45 à 60 lumens/watt
-lampe sodium haute pression : de 70 à 100 lumens/watt
Une efficacité lumineuse élevée permet de réaliser des économies d'énergie.
L'uniformité longitudinale de luminance d'une chaussée ouverte à la circulation automobile est la valeur minimale du rapport Lmin/Lmoy.Il doit être au moins de 0,7.Pour des valeurs inférieures, des effets parasites se manifestent (effet d'échelle ou de serpentement) qui nuisent à la sécurité et au confort visuel des usagers.
Unité : le lumen.
Exemples : le ballon fluorescent, la lampe à vapeur de sodium haute pression.
Indice de rendu des couleurs d'une source (I.R.C.) :
Evaluation du degré d'accord entre l'aspect chromatique d'objets éclairés par la source considérée et celui des mêmes objets éclairés par une source de référence dans des conditions d'observation spécifiées (valeur maxi de l 'I.R.C.:100).
Exemples d 'I.R.C. :
Sodium blanc : 80 (bon)
Ballon fluorescent : 50 (moyen)
Lampe sodium haute pression :20 (médiocre)
Pour agrémenter ce message d'un peu de piquant, vous trouverez ci-dessous un bref historique de l'évolution des techniques de l'éclairage public à Paris :
La bougie et la chandelle
Pourquoi éclairer ? La réponse est simple : pour répondre à un évident besoin de clarté et de sécurité la nuit.
C'est ainsi qu'en 1318, les meurtres étaient si fréquents aux abords du Châtelet que Philippe V "LE LONG "ordonne qu'une chandelle soit entretenue toute la nuit à la porte du palais, tandis qu'à la fin du siècle un fanal était installé à la Tour de Nesle, à l'entrée de Paris. Il faudra attendre deux siècles pour que des arrêts du parlement (en 1524 et en 1558 entre autres) enjoignent aux bourgeois d'entretenir à leurs frais une chandelle à la fenêtre de leur demeure. En 1667, à l'arrivée de La Reynie au poste de lieutenant général de police, la réglementation devient plus rigoureuse et la police s'affirme.
Les effets se font immédiatement sentir; laissons s'exprimer un témoin de l'époque : "Nous trouvâmes plaisant d'aller ramener Madame Scarron, à minuit, au fin fond du faubourg Saint Germain fort au delà de Madame Lafayette, quasi auprès de Vaugirard dans la campagne…Nous revînmes gaiement à la faveur des lanternes dans la sûreté des voleurs." Madame de Sévigné
L'huile
En 1763, de Sartine, Lieutenant Général de la Police, organise, par l'intermédiaire de l'Académie des Sciences, un concours pour la conception de lanternes d'éclairage public. Ce concours est déclaré infructueux. Il est reconduit et, en 1766, l'Académie offre une médaille d'or à Lavoisier tandis que Bourgeois de Châteaublanc reçoit un prix pour un réverbère à huile.
Mercier juge ainsi l'éclairage public en 1782 : "Autrefois, huit mille lanternes avec des chandelles mal posées, que le vent éteignait ou faisait couler éclairaient mal et ne donnaient qu'une lumière pâle, vacillante, incertaine, entrecoupée d'ombres mobiles et dangereuses : aujourd'hui on a trouvé le moyen de procurer une plus grande clarté à la ville et de joindre à cet avantage la facilité du service. Les feux combinés de douze cents réverbères jettent une lumière égale, vive et durable ".
Les luminaires étaient suspendus dans l'axe des voies à l'aide de câbles ; un système de poulies permettait de les faire descendre à portée de la main.
Le gaz
Philippe Lebon, ingénieur des Ponts et Chaussées au service du pavé dépose son premier brevet pour l'utilisation du gaz le 28 septembre 1799. Décédé en 1804, il n'assiste pas au développement industriel de sa découverte.